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30 août 2010

Rugby, iranian style ...

Championnats de rugby féminin, Cortina Italie
(source "Haaretz")

Le sourire du mois
- août 2010
 
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Une vision à la fois grotesque ... et angoissante !

Cette photo a été prise lors d'un tournoi international de rugby féminin à Cortina, le 31 juillet dernier. Opposées, l'équipe d'Italie ; et celle de l'Iran, dont les pauvres joueuses sont obligées de porter cette tenue ridicule, coiffe noire et membres intégralement couverts, comme si elles surgissaient brutalement chez nous en débarquant d'un lointain Moyen Age.

Au fond, mieux vaut peut-être en sourire. Et mettre cette illustration dans l'inépuisable rubrique "le sourire du mois".


J.C

27 août 2010

Que pensent les Arabes ? Quelques enseignements d'un sondage très intéressant

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Un sondage très intéressant a été publié début août sur le Web. Voici tout d'abord le lien pour accéder à l'intégralité du document en langue anglaise : cliquer ici.

Ce travail a été conduit par l'Université du Maryland, en coopération avec l'institut "Zogby International", et le soutien de la "Carnegie Corporation" de New-York. Shibley Telhami en était le "principal investigator", dans le cadre du "Saban Center at brookings Anwar Sadat professor for peace and development".

Petite précision à propos de l'Institut Zogby, bien connu des sondeurs outre-Atlantique : son directeur est le frère de James Zogby, maronite d'origine libanaise et président de "l'American Arab Institute", généralement présenté comme une organisation du "lobby" arabe à Washington : ceci pour dire que l'on ne peut donc soupçonner, a priori, les sondeurs d'avoir manipulé les résultats dans un sens hostile au monde musulman !

En ce qui concerne les échantillons interrogés, on notera :
- que le sondage a été réalisé dans six pays : Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Emirats Arabes Unis et Arabie Saoudite ;
- que les questions ont été posées entre fin juin et fin juillet 2010 ;
- qu'un total de 3.976 personnes ont été interrogées, soit plusieurs centaines par pays, selon des critères scientifiques d'échantillonnage ;
- que la marge d'erreur est estimée selon les pays dans une fourchette allant de 3,5 et 4,5 %.

Toujours pressés et se focalisant sur un seul des sujets de l'enquête, les grands médias ont tous et uniquement relevé la chute de popularité du Président Obama au cours de l'année écoulée, relevant que son fameux "discours du Caire" avait soulevé de grands espoirs, qui ont été rapidement déçus - comprendre : "parce que l'administration américaine n'a pas fait pression sur Israël pour accepter les positions palestiniennes". De son côté, le site "JSS News", israélien francophone et à forte audience, a publié un article intitulé "les résultats obscènes d'un sondage sur l'opinion arabe" : cet article traduit en fait un extrait du sondage publié sur le site américain "Elders of Zion", extrait focalisé uniquement sur l'absence presque totale d'empathie de l'opinion arabe, à la fois par rapport aux victimes juives de la Shoah et à celles du conflit israélo-palestinien ; on s'y reportera donc au lien pour ces résultats, sur lesquels je ne reviendrai pas en détails : disons juste que le fait que 0 % des sondés marocains éprouvent de la compassion pour ces deux catégories de victimes fait un peu frémir, surtout s'agissant d'un grand pays arabe francophone, à la direction modérée, où vit encore une petite communauté juive ... et qui a connu, pendant longtemps, des relations officieuses avec Israël !

Revenons aux positions de l'opinion publique de ces pays pour ce qui concerne le conflit israélo-arabe, car les résultats méritent un peu d'attention. La synthèse du rapport indique "que l'opinion est resté stable sur le conflit et sur les possibilités de le résoudre", et donne pour l'illustrer les réponses données aux mêmes questions en 2008 et 2009 : ce que nous dit l'opinion arabe présente des éléments instructifs, et peut-être un peu encourageants.

Tout d'abord en ce qui concerne la vision de la puissance d'Israël : sans pouvoir lire les pensées profondes des sondés, on peut imaginer que ceux qui voient l'état juif comme "plus faible qu'il n'y parait", espèrent fortement le voir plier - ou disparaitre à terme (c'est au fond le discours du Hamas et du Hezbollah) ; et que ceux qui le voient comme ayant "ses forces et ses faiblesses comme tous les états" sont des réalistes. Or la balance est à peu près égale (41 contre 44 %) entre les deux, et stable pour les dernières années.

Ensuite, en ce qui concerne les conditions d'un accord de Paix : 30 % des Arabes se satisferaient d'un accord sur la base des "frontières de 1967" et d'une division de Jérusalem ; 56 % disent que toute façon Israël ne l'acceptera pas ; et 12 % sont pour "poursuivre la lutte" même si Israël l'accepte. On peut donc dire que le soutien au programme d'éradication totale du pays professé par le Hamas, le Hezbollah - et, bien entendu, par leur tuteur iranien - est fortement minoritaire, on constate d'ailleurs qu'il diminue par rapport à l'année précédente.
La relation Israël-USA est un grand classique de la fantasmagorie "complotiste" : hélas, il y a toujours 47 % des sondés qui imaginent le "nain" Israël manipulant le géant américain, tandis que 20 % (peut-être la frange la plus "de gauche") pensent que l'état juif est un "outil" de la politique américaine - il y a quelques décennies, on aurait écrit un "laquais de l'impérialisme". Par contre les "réalistes", jugeant simplement que les deux pays ont des intérêts partagés, sont 33 %, ce qui est relativement positif vu les préjugés et les discours extrémistes dominants.

En ce qui concerne les perspectives du conflit israélo-palestinien, l'opinion publique arabe confirme à nouveau un grand réalisme : les pessimistes (57 %) sont majoritaires, en prévoyant une forte tension pour les années à venir ; les optimistes (30 %) voient simplement la poursuite du statut-quo ; ils ne sont que 10 % à prévoir "une solution à un état", autrement dit la fin d'Israël ... et 2% à imaginer que les Palestiniens perdront tout au final ! En ce qui concerne l'avenir plus lointain, on retrouve le partage entre les pessimistes, majoritaires, qui n'entrevoient pas des solutions, et les optimistes (environ 40 %) qui l'imaginent, mais pas à court terme.

Autre point positif : le fait qu'un majorité relative (39 %) pensent que le conflit puisse être résolu au travers de négociations - et non par une nouvelle guerre, ou une solution imposée extérieure.

Dans ces conditions, on pourrait être surpris des réponses des sondés à qui on demande leur sympathie vis à vis des deux camps palestiniens en présence, Fatah et Hamas : chacun ne recueille la sympathie que d'une petite minorité des Arabes, mais 70 % disent qu'ils soutiennent ... les deux à la fois, ce qui est complètement contradictoire avec les opinions exprimées ci-dessus : comprenne qui pourra !

Enfin, on peut être fortement encouragé, aussi par les réponses données à propos des priorités à obtenir pour cette négociation : ce sont, dans l'ordre, un état palestinien indépendant sur la rive ouest du Jourdain (46 %), une capitale arabe à Jérusalem Est (31 %) et "le droit au retour des réfugiés palestiniens" (21 %) ; cette dernière exigence, absurde et empêchant tout accord de paix - car équivalent à un suicide démographique d'Israël - n'est donc pas considérée comme une exigence essentielle par la majorité de l'opinion arabe ; qui se montre donc moins extrémiste là-dessus que la majorité des associations françaises dites "de solidarité avec les Palestiniens" !

Hélas, et en contre point des ces éléments positifs, l'opinion publique arabe se montre beaucoup plus compréhensive vis à vis de la montée en puissance de l'Iran que ses propres dirigeants : sans illusions sur la nature militaire de son programme nucléaire (57 % contre 35 % convaincus qu'il est pacifique), ils sont une large majorité (77 %) à refuser qu'on fasse pression pour qu'il l'abandonne ... mais les résultats sont, cette fois, très contrastés selon les pays :
- une écrasante majorité de Marocains (84 %) et d'Egyptiens (81 %) s'opposent aux sanctions ;
- mais ce n'est pas le cas d'autres pays où des majorités les soutiennent, comme c'est le cas des Jordaniens (68 %), des Emiratis (73 %) et même ... des Libanais (67 %), où on peut deviner, sans grands risques de se tromper, que seuls les Chiites souhaitent une bombe iranienne !

Les chiffres donnant l'opinion arabe sur les grandes puissances du monde réservent aussi des surprises, qui balaient la "vulgate journalistique" et le politiquement correct dominant : alors que beaucoup s'inquiètent de la montée de la xénophobie dans notre pays, une très nette majorité d'Arabes désignent la France comme le pays : où il y a le plus de démocratie et de liberté (47 %) ; le meilleur pour y faire des études (30 %) ; et où la vie est la plus agréable (51 %) !

Enfin, les chiffres relatifs aux sentiments identitaires réservent aussi des surprises, celles-là plus inquiétantes : les Arabes des ces différents pays se sentent, en effet, d'abord musulmans (39 %), puis ensuite citoyens de leur pays (32 %), arabes (25 %) et ... seulement à 2 % "citoyens du monde" - comme de plus en plus de jeunes, par contraste, en Europe. Sans surprise, on retrouve le Maroc (61 %) et l'Arabie Saoudite (47 %) parmi les pays où la dimension musulmane prend le pas sur toutes les autres.

25 août 2010

Juifs et Berbères du Maroc, une mémoire à retrouver : Arrik Delouya et Kamal Hachkar seront mes invités dimanche 29 août

Juifs de l'Atlas
Photo prise avant l'indépendance du Maroc

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Je serai ravi de vous retrouver dimanche prochain, après je l'espère des vacances bien reposantes pour la majorité d'entre vous, loin du stress des actualités. Pour cette émission de reprise, j'ai choisi un numéro qui apporte vraiment une bouffée d'optimisme, et qui nous fera voyager un petit peu puisqu'un de nos invités sera à Jérusalem au bout du téléphone : Kamal Hachkar est un jeune franco-marocain de 33 ans, chercheur et professeur d'histoire ; nous-nous sommes connus à l'occasion d'une journée organisée par l'association "Shalom-Paix-Salam", et on peut vraiment dire que l'amitié entre Juifs et Musulmans lui tient à cœur puisqu'il est cet été en Israël pour se perfectionner en hébreu, ce n'est d'ailleurs pas son premier voyage là-bas. Nous parlerons de son projet de film sur le Mellah disparu de Tinghir, ce village berbère du Sud Marocain qui est aussi le berceau de sa famille. A mes côtés dans le studio je recevrai Arrik Delouya, que j'ai connu à la "Commission pour les relations avec les Musulmans" du CRIF, que j'ai l'honneur de présider depuis maintenant un an : c'est le président d'une association culturelle, "Permanences du Judaïsme marocain", dont il nous parlera. C'est un chercheur franco-israélien, travaillant infatigablement  à préserver le patrimoine millénaire de cette communauté aujourd'hui dispersée, et jadis forte de centaines de milliers de personnes ; des chercheurs et historiens de plusieurs pays contribuent à ses travaux, mais il a surtout obtenu la coopération d'intellectuels marocains, berbères comme Kamal Hachkar. 

Parmi les questions que je poserai à mes invités :

- Pour Kamal, ce n'est pas commun pour un Musulman, même français, de choisir Israël comme destination. Pourquoi ces voyages successifs ? Dans quel cadre se fait cet apprentissage de l'hébreu ? Et est-ce qu'il se sent à l'aise, en parcourant le pays comme il le fait ?
- A propos de l'association "Permanences du Judaïsme marocain", quelles sont ses méthodes de travail, la "préservation du patrimoine" étant un objet bien vaste puisqu'il faut conserver à la fois des vestiges matériels - synagogues, cimetières - mais aussi une mémoire, avec des témoignages écrits et oraux : en quoi la coopération des Marocains est-elle indispensable ? Et est-ce que les Autorités la soutiennent ?
- Kamal Hachkar pense que "Depuis le départ de cette communauté juive, les gens qui sont restés ne les ont pas oubliés" - il a interviewé par exemple sa grand-mère, Zimba, qui se souvient très bien d'une voisine juive, pleurant au moment des adieux et lui disant "Dieu vous protège". N'est-ce pas trop beau, ou est-ce que d'autres personnes âgées comme sa grand-mère, ont gardé ce genre de souvenirs ? Et quid des jeunes Marocains, qui dans leur écrasante majorité n'ont jamais rencontré de Juifs de leur vie ?
- On sent une affection particulière des Berbères pour ce passé partagé avec les Juifs, il y a les universitaires qui travaillent avec l'association d'Arrik Delouya mais il y a aussi, par exemple, les 18 enseignants amazighs sont allés l'année dernière visiter le Yad Vashem à Jérusalem : comment l'expliquer ?
- au fond d'où venaient ces "Juifs berbères" ? Arrik Delouya dit que 95 % de la population vivant dans les palmeraies au Sud de Marrakech était juive jusqu'aux années 40, cela semble énorme: que penser de la théorie selon laquelle beaucoup de tribus de l'Atlas ont été converties au Judaïsme à l'origine ? Ou alors est-ce que, en sens inverse, beaucoup de Juifs se sont convertis à l'islam, on entend aussi certains Berbères marocains dire qu'ils sont des descendants de Juifs et qu'ils n'ont rien de commun avec les Arabes ?

J'espère vous retrouver nombreux à l'écoute dimanche prochain !

J.C

23 août 2010

Si la Tayelet m'était contée ...






Heureux de vous retrouver, après un si long silence !

Merci tout d'abord aux "fidèles" qui sont venus se connecter, régulièrement, à cette adresse : le blog reprend donc son fil aujourd'hui ; avec une "ligne" plus clairement affichée comme annoncé juste avant ces vacances (un très prochain article expliquera pourquoi je pense qu'il y a urgence à le faire) ; et une fréquence de publications un peu moins soutenue - je vise environ trois articles par semaine, de manière à mieux faire face à toutes les tâches "hors travail" qui s'accumulent à l'horizon ...

Mais revenons à cette série de photos, c'est à dire en fait à la destination de mes vacances sur lesquelles - comme à l'accoutumée - j'étais resté bien mystérieux : il s'agissait d'Israël, comme vous l'avez immédiatement compris. Mon dixième voyage, mais mes premières vraies vacances depuis un moment - les deux précédents, au milieu de la deuxième Intifada, m'avaient vu en fait accompagner des missions de l'AUJF pour notre radio Judaïques FM. Des vacances centrées sur Tel Aviv, destination devenue très populaire aussi bien pour la Diaspora française que pour les amateurs de "fun" du monde entier ... la ville est maintenant classée au top 10 des métropoles balnéaires par le très sérieux "National Geographic", avec Nice, Rio de Janeiro, Miami ou Barcelone !
De tels lauriers se méritent, et un court séjour - croisé à des souvenirs anciens - confirme les progrès de géant réalisés par la ville : terrasses de café qui n'ont maintenant rien à envier à celles de Paris ; gastronomie internationale et de qualité, qui n'existait presque pas il y a une vingtaine d'années (grands voyageurs, les Israéliens ont du ramener un peu cela dans leur bagages) ; rénovation d'une partie des immeubles construits pendant les années 30 et 40 pour le cœur de la ville (la fameuse "white city" de style Bauhaus inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO), les façades délabrées du reste faisant toujours peine à voir ; construction de nouveaux immeubles en centre ville, aux dimensions modestes mais de bon standing - pendant longtemps, les seules constructions semblaient être réservées aux riches habitants des quartiers nord ; et enfin, et les millions de touristes le savent bien, il y a ... la Tayelet, promenade du bord de mer, dont je vais vous parler.
Le promeneur a en effet peine à imaginer que, ici comme presque partout ailleurs dans le pays, des paysages de carte postale - "le ciel, le soleil et la mer" - ont été aussi le cadre d'évènements tragiques, qui ont forgé le pays en quelques décennies ... observons donc cette série de photos !

En haut, pour planter le décor, cette première vue prise de la fenêtre de mon hôtel : un aperçu d'ensemble de la Tayelet, vers le Sud, avec vue sur Yaffo, l'antique Jaffa. "Capitale" des Arabes palestiniens jusqu'à l'indépendance du pays - les Juifs en furent chassés lors d'un pogroms de 1921 - elle fut le théâtre de combats sanglants avec la Haganah en 1947-1948, à l'aube de l'indépendance de l'état - lire ici l'histoire de la ville. Le quartier de Manshiye - dont il subsiste la mosquée de Hassan Bek rénovée dans les années 90 - fut ainsi un champ de ruines, donnant un aspect désolant au boulevard front de mer dans sa partie sud, et ce pendant une bonne trentaine d'années ... Aujourd'hui, des buildings (résidences de luxe ou grands hôtels) poussent l'un après l'autre à cet endroit, lui donnant un air de petit Miami : voir deuxième photo à partir du haut. Mais revenons à la première photo : on aperçoit des constructions basses sur la plage,  juste avant de la digue de rochers s'avançant sur la mer. Il s'agit d'un complexe de loisirs, aujourd'hui partiellement à l'abandon et où se trouvait jadis un delphinarium ... "Delfinarium", comme le nom d'une boite de nuit fréquentée par des très jeunes garçons et filles, et qui fut l'objet d'un horrible attentat le 1er juin 2001, au début de la deuxième intifada : 22 morts, 120 blessés, dont une plaque rappelle le souvenir.

Autre attentat, évoqué sur la troisième photo toujours prise de la fenêtre de mon hôtel : on distingue toute proche l'Ambassade des États-Unis, gardée comme une forteresse, voir la double enceinte et les chicanes ... Mais, entre les deux, le Mike's Place, très fréquenté par la jeunesse de tous les pays en villégiature à Tel Aviv. Trois tués le 30 avril 2003, dont une jeune française qui travaillait au bar, victime d'un kamikaze britannique d'origine pakistanaise. La plus belle des revanches ? Comme tous les bars et restaurants, le Mike's Place ne désemplit pas !

Mais qui se souvient, aussi, que pendant une brève période, la violence n'opposa pas uniquement Juifs et Arabes, mais des Juifs entre eux ? Sur la photo suivante à partir du haut, on a une autre vue de la Tayelet, cette fois vers le nord : au premier plan un des premiers hôtels de luxe de la ville, le Dan ... à la façade unique, peinte par Agam. Au deuxième plan, l'ambassade de France, puis les grands hôtels construits à la fin des années 70. Ironie ? Face à l'ambassade se situe la plage Frishman, également nommée "plage des Français" en raison de sa fréquentation le mois d'août ... Mais, quasiment au même endroit, c'est un drôle de spectacle que pouvaient contempler les promeneurs, immortalisé sur la photo en noir en blanc : celui de l'Altalena en flammes le 20 juin 1948, bombardé sous les ordres de Ben Gourion alors premier chef de gouvernement d'un pays en guerre ! On lira ce bref article qui évoque la raison de cette décision, qui fit 18 morts mais empêcha peut-être une guerre civile, l'autorité légale du jeune État s'étant alors imposée à l'Irgoun, organisation dissidente ; et on réfléchira, aussi, à la veulerie de Yasser Arafat qui ne voulut jamais, de son côté, imposer son autorité par la force aux extrémistes du Hamas ...

J.C