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14 septembre 2009

Le sixième Congrès du Fatah : un lourd héritage de corruption

Lors du congrès du Fatah à Bethléem, en Judée Samarie, qui s'est tenu début août 2009, des délégués ont demandé des comptes sur les finances palestiniennes. Ce sommet, vingt ans après celui de Tunis, était censé permettre le renouvellement de la direction, débarrasser le mouvement des soupçons de corruption et le renforcer face à son grand rival islamiste, le Hamas, qui a pris le contrôle de la Bande de Gaza par les armes en juin 2007.

Depuis la dernière réunion en 1989, beaucoup soupçonnent le président Abbas d'avoir manœuvré pour faire élire ses alliés à la direction du parti palestinien. Les sessions à huis clos du mercredi 5 Août étaient ponctuées par des cris, et des délégués sont sortis furieux de la salle de réunion. Un délégué, Hussam Khader, a déclaré qu'il s'était levé et avait demandé au Comité central, l'instance dirigeante du Fatah, de fournir un rapport détaillé de ses activités des 20 dernières années, précisant de quelle façon l'argent a été dépensé.
Mahmoud Abbas a rejeté les critiques et les soupçons de corruption, déclarant qu'il y avait « une différence entre demander des comptes et régler des comptes ».

Il faut savoir que les mains du président Abbas ne sont guère propres. L’homme s’est offert une luxueuse villa à Dubaï pour la somme de 5 millions de dollars, sans compter les sommes bancaires dont il dispose aux Émirats Arabes. Une nouvelle fois, des sommes fabuleuses de l'Autorité palestinienne, octroyés par les pays donateurs finissent dans les comptes des dirigeants palestiniens pour satisfaire les élites palestiniennes aux luxueuses villas.

Les pays du Golfe ainsi que les Occidentaux ont donné des milliards de dollars aux Palestiniens pour qu'ils changent leur situation, qu'ils mettent leur pays en valeur par un travail ardent. Cet argent est allé vers les comptes bancaires de dirigeants palestiniens en Suisse et ailleurs. A titre d'exemple, Mme Yasser Arafat gère une fortune de 300 millions de dollars. Comment oublier les millions d'Euros planqués par feu Arafat dans les banques genevoises, pour lesquels son épouse et, si j'ai bonne mémoire, sa fille et un oncle étaient venus résider à Paris, un mois durant, afin de s'assurer de « l'héritage » ? Sans compter les frais occasionnés par son hospitalisation et toute la sécurité nécessaire (un certain journal avait cité « 300 gendarmes et policiers »). Encore un peu, on l'enterrait au Panthéon. J'aimerais que l'on me cite un Juif qui ait eu le même privilège : il faut dire qu'ils ont une fierté, eux. Argent volé par Arafat, sans compter tout "le butin de guerre" camouflé par tous ces terroristes et dictateurs dans des paradis fiscaux, autres que la Suisse, soit dit en passant, sous de faux noms ou sous numéros, et dont nous ne sommes pas informés jusqu'à présent ...

Le sixième congrès du Fatah à Bethléem aurait du donner des réponses précises pour les 20 ans de pillage qui ont fait que l’Autorité palestinienne est devenue un synonyme de corruption. On attend un jour qu'il n'y ait plus d'héritiers ni de descendants en vie pour « clôturer les comptes », et s'approprier le magot, et pourtant « on » critique les juifs qui « osent » réclamer leur héritage, eux dont leurs parents et grands-parents ont été spoliés pendant la guerre. C'est littéralement honteux, ce deux poids, deux mesures dont les Juifs ont toujours souffert !

En attendant, ils crèvent tous de jalousie de voir qu'Israël ne se laisse pas faire, résiste, continue à construire, à étudier, les enfants à aller à l'école, enfin que du positif, contrairement aux obscurantistes et aux illettrés du Fatah, et rien que pour ça, j'estime qu'ils méritent notre respect et notre admiration, surtout la démocratie israélienne !

Même si au congrès du Fatah à Bethléem ne l'a pas dit ouvertement, tout le monde sait aujourd’hui qu’Arafat était un voleur, un bandit et un corrompu. A t-il pris tout son butin avec lui ? Non dans son cercueil il n’a rien pris, mais il a laissé derrière lui la honte et le déshonneur.

Ftouh Souhail,
Tunis