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03 janvier 2006

Condamnés à mort de Libye : espoir de libération ? Leur avocat fera le point sur "Rencontre" le 15 janvier


Photo de trois des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Libye. (cliché Sipa)

La cour suprême de Tripoli a prononcé le 25 décembre le renvoi de l'affaire vers la cour pénale de Benghazi. Ceci sauve donc les cinq condamnés (5 infirmières et un médecin), mais ils ne sont pas encore libres ; le verdict a résulté de fortes pressions internationales, et le marchandage se poursuit en coulisses.

Ci-dessous un extrait du site du journal "Le Figaro" donnant cette bonne nouvelle :

"La cour suprême libyenne a ordonné dimanche un nouveau procès pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien, condamnés à mort après avoir été accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens.«La cour a accepté le recours des infirmières bulgares et ordonné qu'un nouveau procès se tienne devant la cour pénale de Benghazi», a annoncé le tribunal.Cette annonce a été faite à l'issue d'une audience d'une heure au cours de laquelle les avocats des infirmières et ceux des familles des victimes libyennes ont pris la parole.Les infirmières et le médecin n'étaient pas présents à l'audience.Les six accusés ont été condamnés en mai 2004 à la peine capitale après avoir été reconnus coupables d'avoir inoculé le sida à 426 enfants libyens, dont 51 sont morts, à l'hôpital de Benghazi.Cette affaire a pris un tour nouveau vendredi avec l'annonce d'un accord entre Tripoli et Sofia pour la création d'un fonds de compensation international au bénéfice des enfants libyens atteints du sida et des familles des enfants morts de cette maladie, en partenariat avec l'Union Européenne, les États-Unis et la Grande-Bretagne."
Tous les médias commencent maintenant largement à parler de cette scandaleuse injustice, qui dure maintenant depuis 7 ans (les accusés ont été emprisonnés en janvier 1999). Voir article du 17 décembre sur le blog pour avoir un historique.
Dimanche 15 janvier vous pourrez entendre l'interview de l'avocat des infirmières bulgares, Maître Emmanuel Altit, qui en mobilisant une campagne internationale d'opinion avec ses confrères de la défense, a largement contribué à "inverser le rapport de forces" avec l'accusation libyenne. Pour rappel, "Rencontre" est diffusée le matin à 9h30

J.C